jeudi 24 juin 2010

Vous avez dit "vacances" ?

A l'approche des beaux jours ensoleillés et sans école que la plupart d'entre nous affectionne, je vais dans le sens contraire et je redoute l'arrivée des mois de Juillet et d'Août. "Mais pourquoi donc ? C'est les vacances !" me direz-vous. Ce à quoi je vous rétorquerai "c'est pas les vacances pour tout le monde. Et les vacances, de deux mois, c'est trop long."

Je n'aime pas les vacances d'été : je ne peux presque pas voir mes amis qui rentrent chez leurs parents, je bosse en centre aéré, et il fait trop chaud. Mais surtout, la vie stagne.
C'est ce dernier point qui me fait détester le plus ces vacances. Je m'explique : j'aime m'instruire, apprendre. Et pendant ces 2 mois, je n'apprends pas. Ou très peu. Ou pas sur ce qui me passionne. Or, comme je l'avais exprimé il y a quelques mois, ne pas avancer ainsi me plonge dans une déprime assez intense. De toute ma vie, je n'ai eu de cesse d'avancer, d'apprendre, sauf pendant ces périodes annuelles.

Alors que le monde bouge constamment, tel un meuporg, qui ne dort jamais, je reste là sans avancer. Je prends du retard sur les autres.

Je ne saurais trop comment exprimer tout ça en d'autres termes. J'espère cependant que vous avez réussi à comprendre ce dont je voulais parler ^^

Mata ashita !

dimanche 20 juin 2010

Retard

Bonjour à toutes et à tous !

Cela fait maintenant presque deux mois que je n'ai pas publié le moindre billet... J'espère que personne ne s'est fait de soucis ^^. J'ai été pris par pas mal de choses ces deux derniers mois. J'ai dû me mettre sérieusement à mes révisions (qui ont porté leurs fruits), j'ai fait quelques rencontres, j'ai mis en place certaines choses pour mon travail de cet été. J'ai donc loupé plein de nouveautés à commenter ! Alors, il est temps de se rattraper.

La liste des kanjis se rallonge, un nouveau Premier Ministre a été nommé, la chasse à la baleine pose encore et toujours des problèmes, je suis rentré dans une autre team de fansub... On arrête pas le progrès !

Alors pour recommencer à écrire petit à petit, je vais faire simple cette fois-ci : la nouvelle team de fansub.

La Shuriken Fansub. Je suis toujours traducteur. La communauté est très active sur IRC, et très sympa. Pour l'instant, seuls deux projets sont en cours, mais ils touchent à leur terme. De nouveaux devraient donc être lancés d'ici peu, je vous laisserai les découvrir par vous-même (je ne sais pas encore lesquels nous allons prendre moi-même ^^).

Bon, sur ce,

Mata ashita !

jeudi 29 avril 2010

お手洗い

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, le programme est plutôt... chiant ? Non, blague à part, je vais vous parler des toilettes au Japon, ça vaut le détour.
Commençons par une étude des kanjis du mot "otearai". お ("o" est un préfixe "honorifique" qu'on utilise devant certains mots ("oniku", "osake",...), 手 (lire "て", "te") signifie "main" et 洗い ("あらい", "arai") est le verbe "laver". En gros, "se laver les mains".

Maintenant que l'on comprend mieux le sens de ces symboles énigmatiques, je vais entrer dans le vif du sujet. Ce qui m'a le plus étonné en utilisant des toilettes fut l'ingéniosité dont font preuve les japonais : plutôt que de tirer la chasse et sortir se laver les mains dans la salle de bain à côté, au niveau de la chasse, on a un petit robinet, qui alimente la-dite chasse en eau. Du coup, on se lave les mains directement avec l'eau qui va partir avec notre numéro 2 ==> économie d'eau !!

Mais il y a une chose que je n'oublierai jamais : le おしり (lire "oshiri"). Vous avez dû entendre parler du fameux jet d'eau pour se rincer les fesses dans les toilettes de certains asiatiques. Ce n'est pas une légende. Pendant un arrêt dans un hôtel, je me suis rendu au toilettes pour un besoin pressant. Une fois posé sur le trône, je regarde la multitude de petits boutons sur l'accoudoir à ma droite. J'y vois cette inscription, avec un petit dessin que semblait être une espèce de fontaine. Plein d'entrain, de curiosité (et surtout de naïveté), et étant prêt à repartir, je me laisse tenter par l'expérience. Cependant, prudent, je baisse la puissance (initialement sur 3/5) au minimum. Se fait alors entendre un bruit mécanique, puis un jet d'eau commence à me titiller une certaine partie intime... Il vise bien l'enfoiré !!! Surpris, je saute du siège, et l'appareil continue à asperger le mur en face de moi, puis se tarit. Essouflé, et me sentant "souillé" après ce "lavement anal" inopiné, je m'essuie pour la deuxième fois avant de sortir en courant pour retrouver mon correspondant.

Pour conclure, les toilettes japonais sont tout un autre monde, avec ses avantages, ses inconvénients, et surtout ses surprises. J'espère que vous ne mangiez pas devant votre ordinateur ;)

Mata ashita !

jeudi 1 avril 2010

Les nouilles : la suite

Bonsoir à tous !

Excusez mon absence pendant cette semaine, qui a été plutôt remplie, entre partiels, révisions... Et c'est pas encore fini. Bref, revenons à nos nouilles.

Les Udon


Ces pâtes, les plus consommées au Japon, sont faites à base de farine de blé, d'eau et de sel. On les retrouve dans plusieurs recettes très variées selon les endroits et les habitudes de chacun. Personnellement, j'ai adoré les tsukimi udon (avec un oeuf sur le bouillon, qui cuit doucement). Après, que vous dire de plus... Elles sont plus ou moins larges, selon où on les mange, et sont luisantes quand elles sont bien cuites comme il le faut. On peut en manger à peu près partout ; vous trouverez toujours un restaurant qui fait des Udon par loin. Après, c'est à vous de juger qui fait les meilleurs ! ;)

Les Soba

Bon, autant être clair dès le début : j'aime pas ça. Donc ne vous attendez pas à une apologie de ce type de pâtes. A base de farine de sarrasin (pourtant, Dieu sait que j'aime cette farine), je ne les ai goutées que froides, à Kamakura. Peut-être en découvrirez-vous des meilleures. Celles que j'ai mangées se trempaient dans un bol de sauce, et se mangeaient comme ça. Là, je sais vraiment pas quoi vous dire de plus sur ces nouilles. A vous de me raconter vos expériences !

Les autres nouilles

Bien évidemment, les nouilles japonaises ne se limitent pas à ces 3 types de nouilles. Il y a, entre autres et parmi mes préférées, les yakisoba, qu'on fait plutôt sauter et dont on se sert aussi pour les mélanger aux "restes" des repas, parce qu'elles se marient parfaitement avec tout !

Allez, j'espère que je ne vous aurai pas donné trop faim ;)

Mata ashita !

jeudi 25 mars 2010

Le pouvoir sur les gens

Vous attendez sûrement la suite de l'article sur les nouilles. Désolé, mais je le ferai la prochaine fois. Aujourd'hui, j'ai envie d'exprimer mon mécontentement quant au CROUS et à ses services.

A l'instant, nous venons d'apprendre par le site du CROUS Aix-Marseille que la bourse du mois de Mars (qu'on attend depuis déjà une semaine) ne tombera que mi-avril. Aucune autre explication. Du coup, pas de sous. "Pas d'bourse, pas d'choco-bourse". Ça me donne envie de vous parler de ces gens qui travaillent dans l'administration.

Tous ces gens qui gèrent vos impôts, vos salaires, bref, qui s'occupent de la paperasse. Ces gens qui sont dans les strates administratives, incompréhensibles à tout être humain. De grands frustrés de la vie, qui sont dégoutés de finir dans un emploi aussi vide et inintéressant. Ils sont complètement hors de la réalité, perdus au milieu de leurs papiers, et ne savent qu'appliquer le règlement à la lettre. Ils rejettent justement cette frustration sur les autres, en leur pourrissant leur vie. Même si ces pauvres doivent en ce moment se dire "boh, c'est pas grave, ils en auront deux d'un coup", ils ne réalisent pas que pendant ce temps, on ne pourra pas manger. Idem pour ceux qui traitent les dossiers de bourse, par exemple : de par leur retard de traitement, on court un risque de ne pas pouvoir se loger l'année suivante.
Autre exemple, prenez un veilleur de nuit banal en cité U banale. Ce gars viendra taper chez vous à 4h du matin pour vous dire de rentrer votre poubelle, alors qu'il aurait pu le faire lors de sa première ronde, à 22h. Juste pour vous réveiller, pour le plaisir de faire chier. Il peut tout aussi bien vous mettre des avertissement injustifiés, et vous faire courir le risque d'être éjecté de la cité U. De la pure connerie gratuite.
Ces gens ont à mon goût beaucoup trop de pouvoir entre les mains. Et ce qui est encore pire, c'est qu'ils n'ont aucune idée de l'incidence que leurs actes auront sur les gens dont ils traitent les informations. Et s'ils le savent, ils sont encore pire. Ce sont les gens qui vont vous mépriser quand vous direz que vous ne comprenez pas pourquoi demander 4 photos d'identité pour une carte de bus.

Je ne propose pas de solutions à ces problèmes. Je ne pense pas pouvoir améliorer l'administration française. Je me contente de faire part de ma colère quant à ces gens qui n'ont aucune idée du pouvoir qu'ils ont entre les mains, et qui ne savent pas l'utiliser correctement, nous mettant constamment dans la merde.

vendredi 19 mars 2010

Les nouilles

Bonjour à tous !

Vous avez sûrement déjà entendu parler des nouilles japonaises, les ramen, qu'on mange souvent dans les mangas. Et bien ce ne sont pas des pâtes japonaises, mais chinoises ! Elles n'en restent pas moins délicieuses. Alors aujourd'hui, comme je suis frustré de ne pas pouvoir en manger, je vais essayer de compenser en vous parlant de toutes les sortes de nouilles qu'on peut trouver au Japon.
On a en gros trois types de pâtes principales : les udons, les soba, et les men.

Les Men :

D'origine chinoise donc, les mens sont faites de blés, et sont très fines. Ce sont elles qu'on utilise dans des plats comme les ramens ou les tsukemen. Voyons de plus près ce que sont ces deux plats :

Les ramen :

On vous sert directement les nouilles et leur accompagnement dans un bol, que vous vous empressez de manger parce que c'est super bon, mais très chaud. Vous trouverez souveent dans votre bol de ramen des nouilles (jusque-là tout va bien), des tranches de porc, des fois deux moitiés d'oeuf dur, trois feuilles de nori et quelques petits légumes dans le bouillon. Bien sûr, il est possible de tout mettre dans les ramen. Vous en trouverez aux crevettes, au boeuf,... Mais les plus répandus restent les tonkotsu (ingrédients cités au-dessus). Tous les ramen-shop sont différents, mais ils ont souvent plusieurs points communs, dont l'ambiance.
En fait, la plupart du temps, vous vous asseyez "au comptoir". Vous avez juste devant vous les cuisiniers en train de préparer les bols de ramen. L'un d'entre eux vient prendre votre commande, puis l'accroche sur une sorte de plateau devant les cuistots. Et vous voyez toute cette agitation pendant que vous êtes bien assis(e) tranquillement. Au premier coup d'oeil, on croirait que tout est fait à l'arrache, sans condition d'hygiène. On voit les chefs racler le bord de la marmite de viande, puis jeter les déchets par terre, prennent les pâtes à la main (des fois), foutent par terre ce qu'il y a en trop... On se demande même s'ils crachent pas dans le bouillon pour donner du goût. Alors qu'en fait, tout est fait pour le mieux : par terre se trouve une rigole qui, alimentée en eau, nettoie constamment l'espace de cuisine ; les déchets de viande non utilisés restent dans leur bouillon, et donnent du goût (et du gras) au bouillon qui servira pour les ramens ; les pâtes sont faites et égouttées avec une maîtrise phénoménale... Bref, tout est nickel.

On trouve aussi une autre sorte de ramen-shop : vous entrez, et vous faîtes face à une machine. Vous sélectionnez votre plat, payez la somme indiquée. Tombe ensuite un ticket que vous remettez au serveur, qui le remet aux cuistots, et vous font votre bol en moins de deux. Ces endroits proposent souvent du riz en accompagnement, des fois gratuit, des fois payant (mais 70 yens, une misère). Ces systèmes se retrouvent aussi dans les restaurants de tsukemen.

Les tsukemen :

Je ne suis allé que dans deux restaurants de tsukemen, donc je ne suis pas certain que ce que je vais vous expliquer soit vrai dans tous ces restaurants.
Les tsukemen se présentent sous forme d'un bol avec vos pâtes, et d'un bol avec votre bouillon. Vous prenez vos nouilles, le trempez dans votre bouillon (pas jusqu'en haut des nouilles, c'est ma vu !) et les mangez. Jusque-là, tout va bien, rien de plus banal. Mais attendez la suite.
Qu'il s'agisse d'un serveur ou d'une machine, vous choisissez non pas un plat (qui est le même pour tous, à l'exception qu'on peut choisir plus ou pas de nori si on veut), mais un nombre de personnes. Gné ? Oui, les tsukemen se servent en nombre de parts que vous mangerez. Le prix reste le même : que vous preniez une portion, deux, trois ou dix, le prix reste le même (700 yens où je suis allé). Mais alors, on a qu'à commander le max, puis on mange jusqu'à plus faim ! Et non, la feinte (et tout l'intérêt du jeu) est là : vous pouvez passer commande du nombre de portion que vous désirez. Mais si vous prenez plus qu'une portion pour deux (ce qui fait un repas normal, en fait), vous entrez dans le jeu. Vous vous engagez à tout manger. Si jamais vous n'y arrivez pas (et interdit de partager avec les copains), vous payez une pénalité : 700 yens par portion commandée au-dessus de deux. Imaginons que j'ai super faim, et que je me dise "Allez, je prends pour 4 personnes !" et que je ne finisse pas : je paierai alors 700*(4-2)=1400 yens de pénalité. Oui, ça fait un peu plus de 10 euros. Personnellement, j'ai mangé 3 rations, parce que je crevais la dalle. Mais attention je suis un gros (très gros) mangeur (surtout de cuisine japonaise). Ben j'ai eu du mal. Donc je vous conseille de vous limiter à 2 portions, 3 si vous avez vraiment très faim. Parce que ça cale.
Pour info, la plus grosse portion disponible là où je suis allé était pour 15 personnes. Pénalité de 9100 yens si vous ne mangez pas tout. Mais si jamais vous y arrivez, vous pourrez manger gratuitement à vie dans ce restaurant ! C'est là tout l'intérêt des restaurants de tsukemen.

La prochaine fois, je vous parlerai des Udon et des Soba. En attendant, ittadakimasu !! (bon appétit)

Mata ashita !

lundi 15 mars 2010

Durarara !!!





































Bon, me voilà de retour ("et merde, déjà"). Oui, mais c'est pour la bonne cause : je me dois, en tant que fan, de vous parler d'une nouvelle (enfin, 10 épisodes déjà dispos en streaming) série que je suis assidûment depuis sa sortie en janvier : Durarara !!!
D'ailleurs, cette série a provoqué beaucoup de remous dans le monde du fansub. Enfin, vous pourrez toujours la trouver gratuitement et légalement sur Dailymotion, grâce à Dybex qui la produit en simulcast. Mais revenons-en à l'oeuvre :

Vous avez peut-être entendu parler (ou même vu, ce qui est mieux) de Baccano!. Tiré d'un roman d'un auteur japonais, puis adapté en manga, pour ensuite l'être en anime, cet anime déchire. Et bien là, les réalisateurs de l'adaptation anime de Baccano! se sont affairés sur cet anime, qui lui aussi est adapté d'un manga qui est adapté d'un roman du même auteur que Baccano! à la base (Ryohgo Narita). Oui, ça en fait des coïncidences. Mais quand on connaît la maîtrise de la plume de l'auteur, et les prouesses dont est capable l'équipe d'animation, on ne peut que se réjouir. Et en effet, Durarara!!! est un franc succès.

Bon, un petit brin de scénario : nous sommes en 2010, à Tôkyô, ou plus exactement dans un de ses quartiers, Ikebukuro. Ce qui semble être le héros, Ryûgamine Mikado, vient de déménager en ville, rejoignant un ami d'enfance à lui, Kida Masaomi. Kida va lui faire découvrir ce quartier riche en rebondissements, en personnages hauts en couleurs et la fameuse légende urbaine du motard sans tête... Au programme, des frigos qui volent, des gens sans tête, des expériences pharmaceutiques, des cinglés, et des légendes irlandaises. Que demander de plus ? La manière de mettre ça en scène, pardi !

Alors que Baccano! se concentrait sur un clair-obscur axé autour d'un voyage entre les époques, Durarara!!! se déroule chronologiquement. Mais attention, on retrouve malgré tout la même incompréhension pendant les premiers épisodes. On a ici un clair-obscur qui est soumis aux personnages. Je m'explique : chaque épisode met en scène un personnage de l'histoire, qui va tour à tour rencontrer les autres protagonistes, et surtout nous montrer l'histoire du quartier selon son angle de vue. Bien que cette tendance s'estompe au fil des épisodes, cela permet de nous faire connaître tous les personnages de l'anime, s'y attacher (ou pas) et visualiser leur place dans le scénario (pas une mince affaire, ça).

C'est cette prouesse scénaristique qui, en plus de personnages originaux, glauques et mystérieux, fait la puissance de Durarara!!! Je ne saurai que vous le conseiller, encore et encore. Pour les non anglophones (vous êtes en retard les gens, on est dans l'ère de l'anglais) vous pouvez visionner les 7 premiers épisodes ici : Dailymotion de Dybex.
Pour les autres, qui ont pris la peine d'apprendre leurs verbes irréguliers, je vous conseille d'aller faire un tour sur le site Nyaatorrents (client BitTorrent requis) qui pullule d'anime récents, traduits par des teams anglaises (donc plus rapides que Dybex) dont Durarara!!! et d'autres que j'aurai le plaisir de vous faire découvrir (à l'occasion).

Mata ashita !

jeudi 11 mars 2010

Manque d'inspiration

Bon, ne vous en faîtes pas, je ne suis pas mort, et je ne compte pas non plus laisser ce pauvre blog tout jeune à l'abandon. Je suis simplement en manque d'inspiration (wahou, on l'avait pas du tout deviné en lisant le titre !! o_O) Il me manque cette espèce "d'élan de folie" en ce moment. Qui sait, ça reviendra peut-être. En attendant, je ne saurai que vous conseiller... d'attendre. Même si personne ne s'intéresse vraiment à ce que je raconte, j'espère que je vous manquerai quand vous vous lèverez le matin pour voir si je n'ai pas posté de nouveaux articles. Cependant, n'hésitez pas à me suggérer des idées par les commentaires ! Même s'il ne s'agit pas du Japon, je serai ravi de vous donner mon avis réfléchi et éclairé sur ce point, après une maturation philosophique dans mon immense cerveau.

Sayonara !

samedi 6 mars 2010

Les bains

Aujourd'hui, je sais vraiment pas quoi vous dire... J'ai beau chercher, rien ne me vient à la tête. Je vais donc me laisser porter par mes mots et écrire au fur et à mesure de ma réflexion. Tiens, comme je vais me doucher ensuite, je vais vous parler des bains japonais (ça tombe bien, j'ai eu un cours sur ce sujet l'année dernière \o/).
Au Japon, on différencie 3 types principaux de "bains" : la douche, le bain, et le bain public.

La douche

Contrairement à nous qui nous douchons soit dans une cabine de douche, soit directement dans une baignoire, les japonais possèdent une salle de bain fermée hermétiquement. On y trouve une baignoire (comme chez nous) mais aussi (et surtout) un pommeau de douche (et le fil, et tout ce qui va avec) qui n'est pas au niveau de la baignoire : on se douche directement assis sur un tabouret, par terre à côte de la baignoire. Le sol étant un peu penché, l'eau qui tombe par terre s'évacue directement. On peut aussi trouver des bassines qu'on remplit, pour se laver à coup de bassines remplies d'eau. "Mais pourquoi ils se douchent pas dans la baignoire ? C'est plus pratique !" me direz-vous. Et bien je vais vous l'expliquer.

Le bain

Après s'être douché(e), une fois qu'on est bien propre, on peut ensuite entrer dans un bain bien chaud. En fait, le bain est coulé pour toute la famille, qui se baigne dans la même eau. C'est pour cela qu'on se lave avant de prendre son bain. D'ailleurs, j'espère que vous aimez les bains brûlants : les japonais aiment ressortir complètement cuits de leur bain. Ça détend plus après une journée de boulot, à priori ('sont fous ces japonais). "Mais pourquoi ils prennent un seul bain pour toute la famille ? C'est sale !" me direz-vous. Et bien non, ce n'est pas sale. Le partage du bain fait partie des mœurs japonais. C'est de cette manière qu'on arrive aux bains publics.

Les bains publics

Les bains publics font partie intégrante de la vie au Japon. Même s'ils sont moins fréquentés de nos jours, on trouve des bains publics (銭湯, sentô) un peu partout. Le principe : quand on arrive à l'entrée, on paye le prix indiqué (entre 300 et 600 yens selon les endroits) et on prend une entrée différente selon son sexe. Les hommes et les femmes sont toujours séparés (à l'exception des enfants en bas âge, par exemple si un père vient seul avec sa petite fille de 5 ans), et non, je vous préviens de suite, pas moyen de voir ce qu'il se passe de l'autre côté. Et pour les membres de la communauté homosexuelle, n'essayez pas de draguer, ça sera très mal vu. Une fois dans la salle "générale", on retire ses chaussures, prend un casier, se déshabille complètement et range ses affaires dans le casier, dont on prend la clé avec soi. Votre seul vêtement dorénavant sera une toute petite serviette, pour se cacher les parties génitales. N'ayez pas honte, personne ne vous regarde. Désolé pour la gente féminine, mais je ne sais pas comment ça se passe de votre côté. Je m'en tiendrai au côté "hommes".
On se sent un peu gêné au début, mais jetez un coup d'œil discret à "l'équipement" des autres visiteurs, et vous verrez (si vous êtes occidental) que vous n'avez absolument pas à avoir honte ^^ (la légende des petits organes japonais est bien vraie). Bon, vous voilà dans la place. Dirigez-vous vers le coin douche (des robinets placés devant un tabouret avec des bassines à côté) pour vous laver un bon coup avant d'entrer dans les multiples bains différents qui n'attendent que vous. Équipé de votre serviette, que vous pouvez quand même utiliser pour vous cacher (on vous prendra juste pour un gaijin (étranger), comme partout ailleurs), vous vous dirigez vers un des bains de votre choix. On trouve de tout : bain massant par ondes dans l'eau, bain super chaud, bain super froid, bain d'extérieur, jacuzzi... Cela dépendra du sentô où vous vous rendez. Vous remarquerez avec joie qu'il y a souvent un sauna. Faîtes attention car la température varie entre 70 et 80 dégrés. Quand on y entre, on s'assoit sur une estrade en bambou, en posant sa serviette sous soi (pour pas se cramer le postérieur), et on attend patiemment. Des fois, on peut y trouver une télé, pour ne pas s'ennuyer. Pensez à surveiller la pendule, qui fait des tours de 3 minutes (temps d'une session de sauna). Quand vous sortez bien bouillant du sauna, vous découvrirez un plaisir encore inconnu jusqu'à présent : vous jeter dans l'eau froide du bassin juste à côté, pour se rafraîchir directement. Rien de comparable avec ce qu'on connaît, même quand il fait trop chaud en été et qu'on plonge dans la rivière du coin.
Quand ensuite vous sortez de la salle des bains, vous retournez dans la salle aux casiers. Ici, vous pourrez vous sécher les cheveux, vous détendre avec des machines à massage, lire un journal, fumer une cigarette... Puis repartir, serein, en direction de chez vous, accompagné par le temps frais qu'il devrait faire dehors.

En bref, un vrai régal que les sentô ! ;)

Mata ashita !

vendredi 5 mars 2010

お酒

Bonsoir !

Le titre de l'article d'aujourd'hui est "osaké", ce qui signifie "alcool". Du coup, on va parler de l'inflation lors des années 90 au Japon.

...

Bon, OK, l'alcool, alors. ^^
La légende comme quoi les japonais ne tiennent pas l'alcool est vraie (et vérifiée de mes yeux). Trois bières (pour les courageux) et au lit. Pourtant, les japonais font partie des plus gros consommateurs de bière au monde, avec l'Allemagne.
S'il ne tiennent pas l'alcool, c'est dû à l'absence dans leur organisme de l'enzyme qui permet de la digérer et de l'assimiler en faisant moins de dégâts. C'est la génétique, on y peut rien. Par ailleurs, l'âge minimum pour boire de l'alcool est 20 ans (date de la majorité au Japon). Pourtant, une fois ce seuil passé, ils en boivent régulièrement. Il y a une tradition entre employés de bureau qui consiste à aller boire un verre (ou plusieurs pour les plus courageux) après le travail, ce qui retarde leur arrivée chez eux encore plus que leurs horaires indécents (oui c'est le mot : finir tous les jours à 21h, c'est indécent). Mais boire de l'alcool est un rite d'homme. Peu de femmes boivent. Et pas question de se mettre mort-pilo, torchon-carpette : c'est mal vu (en France aussi, me direz-vous, mais moins).
Par contre, si c'est le cas, attendez-vous à voir des choses rigolotes : votre patron qui a trop bu peut très bien se mettre à danser et faire le con, mais attention ! Contrairement à nous qui aimons ressortir les dossiers de soirées de "machin qui s'est mis à poil" ou "truc a sauté dans la piscine gelée", là, ne dîtes rien. Rien ne s'est jamais passé. Oui, votre patron a bu un verre hier soir, mais c'est votre patron, donc il tient très bien l'alcool, et n'a rien fait de spécial. Vous avez parlé projets d'investissement, etc...

D'ailleurs, vous connaissez sûrement le saké (appelez-le nihonchû en japonais). N'imaginez pas que c'est un bon alcool. C'est comme le vin français : il y a de très bons saké, et d'autres supers mauvais. Ne tombez pas dans le piège d'acheter du saké pas cher pour le ramener : vous décevrez vos amis.

Et n'oubliez pas la manière de dire "santé" quand on trinque en japonais : KANPAI !!!

Mata ashita !

jeudi 4 mars 2010

Sexualité et sécurité

Au cours d'une balade sur le web, je suis tombé sur un article choc d'Aujourd'huilejapon d'il y a deux jours : Le Japon enfin décidé à lutter contre la pornographie infantile. Je ne vais pas vous le décrire, ni vous en faire un résumé, je vous laisse regarder par vous-même.

Je vais profiter de cet article pour vous parler un peu de ce qu'est la pornographie au Japon. On trouve de partout (et beaucoup plus qu'en France) des magazines à caractère érotique ou pornographiques au Japon. Il suffit de se rendre dans un convini pour en trouver. Et en plus, il y a toujours un bon choix. Mais le plus surprenant, c'est le nombre de boutiques qui se consacrent uniquement au commerce de matériel porno. On trouve aisément des sex-shops, qui plus est assez bien indiqués, possédant des tonnes de DVD et d'accessoires érotiques. On trouve énormément (vous vous en doutes) de hentai et doujinshis (manga porno et/ou parodiques d'une série existante). Mais ce qui m'a le plus choqué, ce sont justement les accessoires. Vous ne trouverez quasiment aucun sextoy de couple ou même féminin. Des faux vagins de "oneechan" (petite sœur), ça, y'en a. Et un bon rayon. A croire que la culture sexuelle japonaise est centrée sur la masturbation masculine. Il est de plus évident avec cet article que les japonais ont un attrait tout particulier pour les (très, voire trop) jeunes femmes, "et mettez-moi un soupçon d'inceste avec ça, s'il vous plait".

La sexualité au Japon est complètement différente de la nôtre. Pour commencer, ce sujet est tabou (même s'il tend à s'améliorer), malgré tout ce qu'on peut trouver sur ce sujet. Même si en France on achète pas des pornos à la maison de la presse pour les exhiber à tout le monde, on en meurt pas de honte non plus. Au Japon, cela peut avoir des conséquences sociales assez lourdes (inimitié, ragots incessants, moqueries, bizutages...). La sexualité est donc refoulée par la société, et cela crée des pulsions et des envies qui peuvent être dangereuses. Rappelez-vous, le Japon est le pays le plus sûr au monde. Et pourtant, les cas de viols représentent 20% des affaires judiciaires devant un juré. Tapez "viol au Japon" dans Google, et vous trouverez un nombre étonnant de cas.
Il n'est pas surprenant (même si bien triste) de constater que ce tabou de la sexualité crée de véritables problèmes. Les jeunes, qui s'imaginent les choses sans que personne ne leur en parle, se font une idée totalement fausse de ce qu'est le sexe. Et on constate bien ce que ça donne si on jette un œil à ces fameux hentai / doujinshis : tentacules, viols, inceste... La plupart du temps, soit la femme rechigne mais finit par apprécier ce qui lui arrive (ben oui, c'est juste qu'elle savait pas ce que c'était, mais du coup, comme elle aime, elle se transforme en nympho) soit elle est entreprenante comme c'est pas possible et saute sur le mec avant qu'il ait le temps de dire "ouf!". La vision de la femme est donc falsifiée (comme dans tous les pornos, soit dit en passant).

Retenir ses pulsions sexuelles (comme toutes les autres) ne mène qu'à des problèmes. Cette affirmation ne s'applique pas qu'au Japon : souvenez-vous des centaines de viols sur mineurs par des prêtres Irlandais, qui ont été reconnus (et pardonnés par le Vatican, mais ça c'est une autre histoire qui me révolte dont on parlera plus tard) récemment. Donc ne vous retenez pas : n'ayez pas honte de pratiquer l'onanisme (fait naturel), de parler de sexualité, et de demander qu'on vous explique ces choses (pour les plus jeunes). Pour ça, je vous recommande Sexactu.

Ah, pour la petite histoire, et pour bien confirmer cet aspect du Japon : on trouve dans les trains qui desservent les grandes villes des wagons qui sont réservés au femmes, aux enfants et aux personnes handicapés, à partir de 20h (ou un peu plus tard, peut-être, je ne me souviens plus trop).

Sur ce, pensez à sortir couvert(e)s !

Mata ashita !

mardi 2 mars 2010

寝られない

Bon, ce soir, impossible de dormir. C'est assez embêtant, j'ai un examen dans 6h, mais on va faire avec. Du coup, je vous propose un article sur mon autre projet en cours, des cours de japonais pour les noobs. Projet commun avec Dahosdren, nous essayons de donner accès aux bases de la langue à un maximum de gens. Bien sûr, nous n'avons pas la prétention de dispenser des cours suffisants pour apprendre réellement la langue, mais à force d'entraînement (et au rythme de nos publications), vous pourrez avoir un niveau tout à fait correct, le bagage minimum indispensable pour partir au Japon (mais pas seul, attention). D'ailleurs, si quelqu'un a des talents de graphistes à l'abandon, nous sommes preneurs. Tiens, parlons un peu plus de la langue japonaise dans son ensemble.

Quand vous commencez à apprendre le japonais, il faut se mettre une chose en tête : ça n'a rien à voir avec ce que vous pouvez connaître. Cette langue ne ressemble à aucune autre, que ce soit par ses sonorités, sa grammaire, sa manière d'écrire... La logique syntaxique est toute autre, la manière de construire les phrases est totalement originale... Vous ré-apprenez à parler. Cependant, il ne faut pas en faire des tonnes pour autant. Le japonais est très facile à parler. Une fois les règles de construction des phrases assimilées, on ne fait que répéter, et rajouter de nouveaux éléments.
La difficulté (selon moi) se trouve dans l'écriture. Rien que les hiragana et les katakana (les deux syllabaires) représentent à eux seuls plus de 100 caractères nouveaux. En plus, il faut rajouter à ça l'apprentissage des kanjis (ma bête noire). Innombrables, ils servent à expliciter un mot à l'écrit, et possèdent au minimum deux lectures différentes. En effet, en japonais, beaucoup de mots se prononcent de la même manière. Quand on parle, le contexte sert énormément pour définir le sens de tel ou tel mot. Mais à l'écrit, c'est plus difficile. C'est pour ça que nos amis les kanjis sont là : ils explicitent la phrase, et permettent de la sortir de son contexte tout en étant compréhensible. Pour vous donner une idée, pour lire un journal banal japonais, il faut savoir lire en moyenne 2000 kanjis différents.

Malgré toute la difficulté que cet apprentissage représente, je ne saurai que vous conseiller de l'apprendre, si bien sûr vous avez une certaine passion pour le Japon. Car on ne connaît réellement ce pays et sa culture que quand on y est allé. Et encore, il faut y rester un bon bout de temps.

Sur ces encouragements, je vais réessayer de dormir, quand même.

Mata ashita !

lundi 1 mars 2010

Ennui

Aujourd'hui, pas de rapport avec le Japon. Aujourd'hui, témoignage d'un ennui profond.

Je ressens depuis quelques temps une stagnation. Une succession d'échecs. Mais surtout, je sais que je me leurre par mes loisirs. Des loisirs distrayants certes, mais qui ne font qu'effacer sur le moment cet ennui et cette angoisse que je ressens. Vacuité. Je perds mon intérêt petit à petit, tout en essayant de paraître serein en public. Mais je suis mort d'inquiétude. Je me pose des questions, mais sûrement pas les bonnes. En tous cas, celles qu'on ne se pose pas quand on va de l'avant. "Trouverais-je quelqu'un qui veut bien de moi ? Vers quelle direction dois-je aller ? Suis-je en train de tomber en dépression ?" Je me doute que de toutes manières, personne ne lira ça. Nostalgie. Je regrette tous les bons moments que j'ai passés, que j'ai peur de ne pouvoir revivre. Affection, amour. Manque. Éloignement. Distance avec tout ce qui m'entoure. J'ai l'impression de m'éloigner de ce but que je dois suivre, but que je ne connais même pas. J'aimerais retrouver un objectif, le dernier en date étant "aller au Japon". C'est d'ailleurs quand j'en suis rentré que j'ai réalisé que je n'avais plus aucun but à poursuivre, plus aucune passion qui me mènerait quelque part. Je continue à m'accrocher à mon quotidien, mais qui est d'une insupportable banalité. Rêve d'aventure. Envie de nouveautés. Mélancolie. J'ai peur d'être seul.
Je ne demande qu'un peu d'extraordinaire dans ce quotidien ordinaire.
見付けたい、おれの愛。。。だれか助けて。。。

dimanche 28 février 2010

Hard Gay



















Bonsoir ! Vous connaissez peut-être une ancienne idole japonaise, populaire sous le nom de "Hard Gay", ou "Razor Ramon Sumitani", son véritable nom étant Masaki Sumitani. Fan et pratiquant de catch initialement, il est plus connu pour ses "reportages" en tant qu'Hard Gay (HG). On le voit s'immiscer un peu partout, des restaurants au grande sociétés (comme Yahoo!Japan, par exemple). Parodiant à l'extrême l'image du gay vintage en tenue de cuir moulant, il se déhanche de manière très... très. Enfin, le bonhomme est assez difficile à définir, je vous laisse regarder par vous-même :
- HG et la boutique de ramen.
- HG affronte Bob Sapp (la vidéo n'est pas sous-titrée, mais pas besoin de comprendre ce que racontent les commentateurs).

Vous trouverez beaucoup d'autres vidéos des émissions où apparaît HG sur Youtube (j'ai vu qu'une team traduisait d'ailleurs les vidéos parues en vosta vers le français récemment (bouh, c'est pas bien le fansub) donc profitez-en).

Mais maintenant, penchons-nous plutôt (parce que présenter seulement c'est pas intéressant) sur ce que cache HG en profondeur.

La société japonaise, comme vous le savez peut-être, aime l'ordre. N'essayez pas de dérangez l'ordre établi. Cachant déjà un ostracisme certain (même s'il tend fortement à disparaître), les japonais aiment rentrer dans le moule, et être Monsieur tout-le-monde. De fait, l'homosexualité est assez taboue, et plutôt mal vue. Un personnage tel qu'HG permet de briser ce silence, en exagérant certes, mais de par l'humour provoqué, se montrer aux yeux de tous. On peut penser qu'il offense la communauté gay en caricaturant à un tel point les homosexuels, mais à mon goût, dans une société aussi renfermée que la société japonaise, il faut en passer par là. Selon moi, on peut rire de tout. Surtout quand cela contribue à accepter l'autre, qui n'est pas pareil, et discriminé de par sa sexualité différente de la "normale" (oui, certains pensent que l'homosexualité n'est pas "normale"). Je m'exprime peut-être un peu maladroitement, mais j'espère que vous aurez compris ce que je veux dire.
Je pense qu'HG a contribué à faire connaître et reconnaître la communauté gay au Japon,et, même s'il reste du chemin à faire, a ouvert la voie vers une tolérance qui doit grandir, se répandre (et pas seulement au Japon), pour qu'on arrête de s'envoyer des bombinettes sur la figure.

Mata ashita !

samedi 27 février 2010

Le Fansub, c'est mal

"La décision de TV Tokyo vise à couper l'herbe sous le pied des pirates, fans d'animation japonaise qui ne veulent pas attendre la diffusion TV tardive de leurs séries fétiches par leurs chaînes nationales. Du coup, ces inconditionnels de "l'animé" importent les épisodes virtuellement en fraude sous forme de fichiers vidéo, via des complices au Japon. Puis ils les sous-titrent eux-mêmes de façon artisanale et les répandent ensuite sur internet. "Ce phénomène est devenu un gros problème pour le monde de l'animation japonais", a souligné TV Tokyo. "Nous espérons que la diffusion légale quasi simultanée au Japon et sur internet va permettre de contrôler ces pratiques illégales", a-t-elle ajouté." - Aujourd'huilejapon.com

De plus en plus de gens s'intéressent à la culture manga, et ce tous les jours. L'essor de cette culture en France a vraiment commencé avec la diffusion à la télévision de Dragon Ball Z et autres animes de la même période. Aujourd'hui, c'est par celle de Naruto sur la chaîne GameOne que l'on retrouve un nouvel engouement.

J'imagine que vous connaissez tous au moins une team de Fansub. Et surtout, n'allez pas dire que vous n'avez jamais téléchargé d'animes pas encore licenciés en France, je ne vous croirais pas.
Bref, aujourd'hui, si l'on peut voir autant de lecteurs de manga en France, et si cette culture est aussi répandue, c'est sans aucune contestation possible grâce au travail de ces teams. Or, la mode depuis peu est à priori aux critiques de ces teams, qui ne font pas du bon travail, qui sont lentes, qui "volent" les licences...
Je rappellerai que ce sont les mêmes gens qui téléchargent et donc appuient le travail de ces teams qui leur balancent des pics dans le dos. Les mêmes qui réclament un travail de meilleure qualité, tout en étant dans des délais encore plus brefs. Les mêmes qui insultent un subbeur (en l'occurrence, moi) parce qu'il est triste de voir une série qui lui tenait à coeur, sur laquelle il travaillait, d'être licenciée. On lui répond qu'il n'a que le droit de fermer sa gueule.

En fait, les subbeurs sont donc des gens qui n'ont pas le droit d'avoir de sentiments, d'essayer de donner le meilleur d'eux-même pour que d'autres puissent profiter d'une culture soi-disant "illégale" (et qui ne l'est pas, mais j'expliquerai ça une autre fois) mais qui a contribué au succès de l'anime en France, et doivent juste se taire en faisant leur boulot. Et en plus, on leur crachera dessus si jamais ils disent quelque chose sur le sujet.

Vous l'aurez deviné, je suis subbeur. Traducteur, pour être plus précis. Et si vous ne faîtes pas partie de ces gens qui profitent du travail d'autres en les insultant après, je vous propose d'aller faire un tour sur le site de ma team : la Baka no Fansub.

jeudi 25 février 2010

RPM



Ah, faut ce qu'il faut ! Et ce qu'il me faut, c'est de la pub et du trafic. Alors je vais mettre à profit ce blog pour vous parler d'un forum tout nouveau, tout beau, et tout concept : RPManga !

Né de mon initiative et de celle d'un ami, Starsky007 (je vous conseille son blog, dans les liens Copains), étant de grands forumeurs RP, nous avons voulu aller plus loin dans le RP de forum classique, se limitant à un seul manga. Le concept était déjà existant, mais tous les forums ayant essayé ont à priori coulé (ou ne se sont pas lancés). Nous avons choisi de regrouper 5 mangas pour l'instant, et de les faire s'affronter par l'intermédiaire des membres. Quoi de mieux qu'un rasengan dans la tête à Luffy ?
Ne perdez pas de temps, foncez ici : RPManga "La première grande guerre inter-manga a commencé !"

Je vous laisse découvrir par vous-même toute la profondeur que peut apporter un tel mélange de genres et de pouvoirs surhumains (même moi, je le sais pas encore).

Enjoy !

Doubt (Yoshiki Tonagai)



Voici le premier manga dont je vous parlerai ici : Doubt. Du bon seinen comme on l'aime. Un thriller "digne des Dix petits nègres" selon le résumé en quatrième de couverture. Le scénario en deux mots :

Un jeu sur téléphone portable fait sensation au Japon. Son nom : Rabbit Doubt. Chacun des joueurs incarne un lapin, et devra trouver le loup qui est caché parmi eux, avant qu'il ne les élimine tous. Yû (le personnage principal) et d'autres joueurs avec qui il joue fréquemment ont décidé de se rencontrer, et de sortir ensemble le temps d'une soirée. C'est là que tout tourne au drame, quand quelqu'un capture les personnages et les emmène dans un entrepôt désaffecté, où ils vont devoir trouver qui est le Loup caché parmi eux... ou pas.

En gros, une série qui tient bien en haleine. Découvert à Japan Expo l'année dernière, j'ai directement accroché. Aujourd'hui, je vais pour m'acheter le tome 3 qui vient de sortir, que j'ai remarqué lundi sans avoir l'argent sur moi pour l'acheter. Et là, tout content, je me rends dans ma boutique préférée, qui m'annonce qu'ils n'en ont plus en stock. Rebelote dans la librairie voisine pourtant bien fournie d'habitude. Et là, je réalise quelque chose : les gens ont enfin du goût en matière de manga.

Fini les Narufans, qui adulent Sasuke, et ne jurent que par un bon Sharingan. Fini Bleach, où l'échelle de puissance ressemble plus à une cage à écureuils pour enfants qu'à une échelle. Enfin, le public aime toujours, mais s'intéresse enfin à des manga qui ont un scénario vraiment développé, qui sortent des codes du shônen tel qu'on le connaissait en France jusqu'à maintenant. Je pense que ce carton sur ce manga est dû à toute la publicité qui a été faite à sa sortie (partout dans Japan Expo, pubs sur GameOne,...). Pour une fois, ça a bien marché. Espérons maintenant que les éditeurs valoriseront ce genre de manga différents, en éditeront plus (je serai pas dégoûté la prochaine fois, comme ça...) et surtout diversifieront leurs offres. Parce que bon, les daubes à la "Chibi Vampire" et "Murder Princess", glissant sur la vague gothique qu'a lancée Death Note dans l'univers du manga, ça va 5 minutes... mais pas pendant 2 ans (ce qui a été le cas. Oui oui, vérifiez, beaucoup de manga de ce genre sont sortis ces 2 dernières années), privant les séries avec du vrai potentiel et un véritable intérêt d'une traduction française.

L'espoir n'est pas encore perdu !

Mata ashita !

Bases américaines au Japon

Voilà le premier article vraiment sérieux du blog, sur un sujet chaud-bouillant comme une baraque à frites depuis l'élection de Yukio Hatoyama, Premier Ministre japonais depuis le 1er septembre dernier. Vous en avez peut-être entendu parler : le problème de la présence des bases américaines au Japon. Pour expliquer les causes de ce problèmes, petit retour en arrière :

Après la Seconde Guerre Mondiale, le Japon est détruit et dominé par la puissance occidentale, et surtout américaine. Pour s'assurer un contrôle et un respect des accords de soumission signés lors de la reddition japonaise, les américains s'installent dans certains endroits stratégiques du Japon, sous couvert de "surveiller", mais aussi "assurer une défense", puisque l'État n'a plus le droit d'avoir une armée. C'est surtout une bonne implantation pour répandre l'idéologie capitaliste, sa culture et ses produits. Accessoirement, ça fait un relais commercial très bien placé, et une présence militaire pas très loin des méchants communistes (Russie et Chine).

Les temps ayant changé aujourd'hui et les problèmes liées à une présence militaire en pays étranger (chaque année, des morts de chaque côté, à cause "d'accidents") cette présence est remise en question. Et une des plus grosses promesses électorales d'Hatoyama était de régler la question de ces bases.

Aujourd'hui, le débat évolue enfin depuis quelques mois, entre les américains et les japonais, qui campaient chacun de leur côté, fermes. Alors que le Japon a renoncé de faire renvoyer tous les militaires américains chez eux, ces derniers négocient un probable déplacement d'une base d'Okinawa vers un coin moins peuplé de l'île.

Si le sujet vous intéresse, je vous conseille de vous rendre à cette adresse :
http://www.aujourdhuilejapon.com/actualites-japon-bases-americaines-les-etats-unis-preferent-le-plan-initial-mais-sont-prets-a-discuter-7499.asp?1=1

Je ne saurai cependant vous donner mon avis sur la question. Étant plutôt anti-militariste de nature, je pencherais pour un retrait complet des troupes américaines. Mais malheureusement, je ne connais pas assez bien ni la politique extérieure des USA quant au Japon, ni les conséquences présumées d'un tel départ.
Je vous laisse donc seuls juges de cette affaire, et vous apporterai des nouvelles de temps en temps, le plus objectivement possible.

Mata ashita !

Carnet de voyage au Japon

"Oh, déjà un nouvel article !! Mais quelle inspiration !!" vous direz-vous. Et ben non, j'avais juste certaines idées en réserve, et maintenant que j'ai trouvé une occasion de les mettre par écrit, je vais en profiter.

Commençons par quelque chose dont je suis fier : mon carnet de voyage au Japon. Et oui, je suis parti en septembre dernier au Pays du Soleil Levant, pendant un mois environ. Soucieux de donner des nouvelles à ma Maman qui s'inquiétait pour moi, j'ai donc fait un journal que je rédigeais quotidiennement (ou presque), et que j'envoyais sur mon blog ensuite. Vous trouverez le lien dans la barre de lien à côté, mais on ne sait jamais, je vous le remets ici :

http://carnetdevoyageaujapon.blogvie.com/

Vous excuserez la mise en page catastrophique (j'avais pas que ça à faire, non plus, hein...) et les kanjis en plein milieu des textes (le Windows japonais n'aime pas les accents, et j'ai du le transférer sur un ordi japonais depuis mon propre ordi pour le mettre sur le net... Bref, toute une histoire...). Le texte reste compréhensible, cependant, hein.

Ah, pas la peine de mettre des commentaires, je ne les regarderai pas. Ce blog est maintenant à l'abandon. Par contre, n'hésitez pas à poser vos questions ici, je me ferai une joie d'y répondre.

En espérant que toutes ces péripéties vous intéresseront,

Mata ashita !

Hajimemashô

Irasshaimase !

Bienvenue dans le Mainichi Shinbun (journal quotidien en japonais) ! Je serai votre rédacteur en chef, appelez-moi Koji9 (Koji pour les intimes). Je vous accompagnerai de temps en temps dans l'univers du Japon, et ce sur tous les sujets. Attendez-vous à des actualités manga (pour votre plus grand plaisir, mes kikoo-lol narufan préférés), des releases, des avis, de la musique, du quotidien japonais... Mais aussi d'autres sujets qui m'ont marqués, qui me tiennent à cœur... En gros, "un peu de tout" comme le dirait notre ami Philippe Geluck.

Vous trouverez aussi beaucoup de liens vers des sites à visiter (et surtout mon site projet en commun, sujet pour une évaluation mais chuuuuuut !! ce blog n'est pas du tout fait pour ça à la base...).

En attendant la suite, enjoy !

Mata ashita !