jeudi 29 avril 2010

お手洗い

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, le programme est plutôt... chiant ? Non, blague à part, je vais vous parler des toilettes au Japon, ça vaut le détour.
Commençons par une étude des kanjis du mot "otearai". お ("o" est un préfixe "honorifique" qu'on utilise devant certains mots ("oniku", "osake",...), 手 (lire "て", "te") signifie "main" et 洗い ("あらい", "arai") est le verbe "laver". En gros, "se laver les mains".

Maintenant que l'on comprend mieux le sens de ces symboles énigmatiques, je vais entrer dans le vif du sujet. Ce qui m'a le plus étonné en utilisant des toilettes fut l'ingéniosité dont font preuve les japonais : plutôt que de tirer la chasse et sortir se laver les mains dans la salle de bain à côté, au niveau de la chasse, on a un petit robinet, qui alimente la-dite chasse en eau. Du coup, on se lave les mains directement avec l'eau qui va partir avec notre numéro 2 ==> économie d'eau !!

Mais il y a une chose que je n'oublierai jamais : le おしり (lire "oshiri"). Vous avez dû entendre parler du fameux jet d'eau pour se rincer les fesses dans les toilettes de certains asiatiques. Ce n'est pas une légende. Pendant un arrêt dans un hôtel, je me suis rendu au toilettes pour un besoin pressant. Une fois posé sur le trône, je regarde la multitude de petits boutons sur l'accoudoir à ma droite. J'y vois cette inscription, avec un petit dessin que semblait être une espèce de fontaine. Plein d'entrain, de curiosité (et surtout de naïveté), et étant prêt à repartir, je me laisse tenter par l'expérience. Cependant, prudent, je baisse la puissance (initialement sur 3/5) au minimum. Se fait alors entendre un bruit mécanique, puis un jet d'eau commence à me titiller une certaine partie intime... Il vise bien l'enfoiré !!! Surpris, je saute du siège, et l'appareil continue à asperger le mur en face de moi, puis se tarit. Essouflé, et me sentant "souillé" après ce "lavement anal" inopiné, je m'essuie pour la deuxième fois avant de sortir en courant pour retrouver mon correspondant.

Pour conclure, les toilettes japonais sont tout un autre monde, avec ses avantages, ses inconvénients, et surtout ses surprises. J'espère que vous ne mangiez pas devant votre ordinateur ;)

Mata ashita !

jeudi 1 avril 2010

Les nouilles : la suite

Bonsoir à tous !

Excusez mon absence pendant cette semaine, qui a été plutôt remplie, entre partiels, révisions... Et c'est pas encore fini. Bref, revenons à nos nouilles.

Les Udon


Ces pâtes, les plus consommées au Japon, sont faites à base de farine de blé, d'eau et de sel. On les retrouve dans plusieurs recettes très variées selon les endroits et les habitudes de chacun. Personnellement, j'ai adoré les tsukimi udon (avec un oeuf sur le bouillon, qui cuit doucement). Après, que vous dire de plus... Elles sont plus ou moins larges, selon où on les mange, et sont luisantes quand elles sont bien cuites comme il le faut. On peut en manger à peu près partout ; vous trouverez toujours un restaurant qui fait des Udon par loin. Après, c'est à vous de juger qui fait les meilleurs ! ;)

Les Soba

Bon, autant être clair dès le début : j'aime pas ça. Donc ne vous attendez pas à une apologie de ce type de pâtes. A base de farine de sarrasin (pourtant, Dieu sait que j'aime cette farine), je ne les ai goutées que froides, à Kamakura. Peut-être en découvrirez-vous des meilleures. Celles que j'ai mangées se trempaient dans un bol de sauce, et se mangeaient comme ça. Là, je sais vraiment pas quoi vous dire de plus sur ces nouilles. A vous de me raconter vos expériences !

Les autres nouilles

Bien évidemment, les nouilles japonaises ne se limitent pas à ces 3 types de nouilles. Il y a, entre autres et parmi mes préférées, les yakisoba, qu'on fait plutôt sauter et dont on se sert aussi pour les mélanger aux "restes" des repas, parce qu'elles se marient parfaitement avec tout !

Allez, j'espère que je ne vous aurai pas donné trop faim ;)

Mata ashita !