jeudi 25 février 2010

Doubt (Yoshiki Tonagai)



Voici le premier manga dont je vous parlerai ici : Doubt. Du bon seinen comme on l'aime. Un thriller "digne des Dix petits nègres" selon le résumé en quatrième de couverture. Le scénario en deux mots :

Un jeu sur téléphone portable fait sensation au Japon. Son nom : Rabbit Doubt. Chacun des joueurs incarne un lapin, et devra trouver le loup qui est caché parmi eux, avant qu'il ne les élimine tous. Yû (le personnage principal) et d'autres joueurs avec qui il joue fréquemment ont décidé de se rencontrer, et de sortir ensemble le temps d'une soirée. C'est là que tout tourne au drame, quand quelqu'un capture les personnages et les emmène dans un entrepôt désaffecté, où ils vont devoir trouver qui est le Loup caché parmi eux... ou pas.

En gros, une série qui tient bien en haleine. Découvert à Japan Expo l'année dernière, j'ai directement accroché. Aujourd'hui, je vais pour m'acheter le tome 3 qui vient de sortir, que j'ai remarqué lundi sans avoir l'argent sur moi pour l'acheter. Et là, tout content, je me rends dans ma boutique préférée, qui m'annonce qu'ils n'en ont plus en stock. Rebelote dans la librairie voisine pourtant bien fournie d'habitude. Et là, je réalise quelque chose : les gens ont enfin du goût en matière de manga.

Fini les Narufans, qui adulent Sasuke, et ne jurent que par un bon Sharingan. Fini Bleach, où l'échelle de puissance ressemble plus à une cage à écureuils pour enfants qu'à une échelle. Enfin, le public aime toujours, mais s'intéresse enfin à des manga qui ont un scénario vraiment développé, qui sortent des codes du shônen tel qu'on le connaissait en France jusqu'à maintenant. Je pense que ce carton sur ce manga est dû à toute la publicité qui a été faite à sa sortie (partout dans Japan Expo, pubs sur GameOne,...). Pour une fois, ça a bien marché. Espérons maintenant que les éditeurs valoriseront ce genre de manga différents, en éditeront plus (je serai pas dégoûté la prochaine fois, comme ça...) et surtout diversifieront leurs offres. Parce que bon, les daubes à la "Chibi Vampire" et "Murder Princess", glissant sur la vague gothique qu'a lancée Death Note dans l'univers du manga, ça va 5 minutes... mais pas pendant 2 ans (ce qui a été le cas. Oui oui, vérifiez, beaucoup de manga de ce genre sont sortis ces 2 dernières années), privant les séries avec du vrai potentiel et un véritable intérêt d'une traduction française.

L'espoir n'est pas encore perdu !

Mata ashita !

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