jeudi 24 juin 2010

Vous avez dit "vacances" ?

A l'approche des beaux jours ensoleillés et sans école que la plupart d'entre nous affectionne, je vais dans le sens contraire et je redoute l'arrivée des mois de Juillet et d'Août. "Mais pourquoi donc ? C'est les vacances !" me direz-vous. Ce à quoi je vous rétorquerai "c'est pas les vacances pour tout le monde. Et les vacances, de deux mois, c'est trop long."

Je n'aime pas les vacances d'été : je ne peux presque pas voir mes amis qui rentrent chez leurs parents, je bosse en centre aéré, et il fait trop chaud. Mais surtout, la vie stagne.
C'est ce dernier point qui me fait détester le plus ces vacances. Je m'explique : j'aime m'instruire, apprendre. Et pendant ces 2 mois, je n'apprends pas. Ou très peu. Ou pas sur ce qui me passionne. Or, comme je l'avais exprimé il y a quelques mois, ne pas avancer ainsi me plonge dans une déprime assez intense. De toute ma vie, je n'ai eu de cesse d'avancer, d'apprendre, sauf pendant ces périodes annuelles.

Alors que le monde bouge constamment, tel un meuporg, qui ne dort jamais, je reste là sans avancer. Je prends du retard sur les autres.

Je ne saurais trop comment exprimer tout ça en d'autres termes. J'espère cependant que vous avez réussi à comprendre ce dont je voulais parler ^^

Mata ashita !

dimanche 20 juin 2010

Retard

Bonjour à toutes et à tous !

Cela fait maintenant presque deux mois que je n'ai pas publié le moindre billet... J'espère que personne ne s'est fait de soucis ^^. J'ai été pris par pas mal de choses ces deux derniers mois. J'ai dû me mettre sérieusement à mes révisions (qui ont porté leurs fruits), j'ai fait quelques rencontres, j'ai mis en place certaines choses pour mon travail de cet été. J'ai donc loupé plein de nouveautés à commenter ! Alors, il est temps de se rattraper.

La liste des kanjis se rallonge, un nouveau Premier Ministre a été nommé, la chasse à la baleine pose encore et toujours des problèmes, je suis rentré dans une autre team de fansub... On arrête pas le progrès !

Alors pour recommencer à écrire petit à petit, je vais faire simple cette fois-ci : la nouvelle team de fansub.

La Shuriken Fansub. Je suis toujours traducteur. La communauté est très active sur IRC, et très sympa. Pour l'instant, seuls deux projets sont en cours, mais ils touchent à leur terme. De nouveaux devraient donc être lancés d'ici peu, je vous laisserai les découvrir par vous-même (je ne sais pas encore lesquels nous allons prendre moi-même ^^).

Bon, sur ce,

Mata ashita !

jeudi 29 avril 2010

お手洗い

Bonjour à tous !

Aujourd'hui, le programme est plutôt... chiant ? Non, blague à part, je vais vous parler des toilettes au Japon, ça vaut le détour.
Commençons par une étude des kanjis du mot "otearai". お ("o" est un préfixe "honorifique" qu'on utilise devant certains mots ("oniku", "osake",...), 手 (lire "て", "te") signifie "main" et 洗い ("あらい", "arai") est le verbe "laver". En gros, "se laver les mains".

Maintenant que l'on comprend mieux le sens de ces symboles énigmatiques, je vais entrer dans le vif du sujet. Ce qui m'a le plus étonné en utilisant des toilettes fut l'ingéniosité dont font preuve les japonais : plutôt que de tirer la chasse et sortir se laver les mains dans la salle de bain à côté, au niveau de la chasse, on a un petit robinet, qui alimente la-dite chasse en eau. Du coup, on se lave les mains directement avec l'eau qui va partir avec notre numéro 2 ==> économie d'eau !!

Mais il y a une chose que je n'oublierai jamais : le おしり (lire "oshiri"). Vous avez dû entendre parler du fameux jet d'eau pour se rincer les fesses dans les toilettes de certains asiatiques. Ce n'est pas une légende. Pendant un arrêt dans un hôtel, je me suis rendu au toilettes pour un besoin pressant. Une fois posé sur le trône, je regarde la multitude de petits boutons sur l'accoudoir à ma droite. J'y vois cette inscription, avec un petit dessin que semblait être une espèce de fontaine. Plein d'entrain, de curiosité (et surtout de naïveté), et étant prêt à repartir, je me laisse tenter par l'expérience. Cependant, prudent, je baisse la puissance (initialement sur 3/5) au minimum. Se fait alors entendre un bruit mécanique, puis un jet d'eau commence à me titiller une certaine partie intime... Il vise bien l'enfoiré !!! Surpris, je saute du siège, et l'appareil continue à asperger le mur en face de moi, puis se tarit. Essouflé, et me sentant "souillé" après ce "lavement anal" inopiné, je m'essuie pour la deuxième fois avant de sortir en courant pour retrouver mon correspondant.

Pour conclure, les toilettes japonais sont tout un autre monde, avec ses avantages, ses inconvénients, et surtout ses surprises. J'espère que vous ne mangiez pas devant votre ordinateur ;)

Mata ashita !

jeudi 1 avril 2010

Les nouilles : la suite

Bonsoir à tous !

Excusez mon absence pendant cette semaine, qui a été plutôt remplie, entre partiels, révisions... Et c'est pas encore fini. Bref, revenons à nos nouilles.

Les Udon


Ces pâtes, les plus consommées au Japon, sont faites à base de farine de blé, d'eau et de sel. On les retrouve dans plusieurs recettes très variées selon les endroits et les habitudes de chacun. Personnellement, j'ai adoré les tsukimi udon (avec un oeuf sur le bouillon, qui cuit doucement). Après, que vous dire de plus... Elles sont plus ou moins larges, selon où on les mange, et sont luisantes quand elles sont bien cuites comme il le faut. On peut en manger à peu près partout ; vous trouverez toujours un restaurant qui fait des Udon par loin. Après, c'est à vous de juger qui fait les meilleurs ! ;)

Les Soba

Bon, autant être clair dès le début : j'aime pas ça. Donc ne vous attendez pas à une apologie de ce type de pâtes. A base de farine de sarrasin (pourtant, Dieu sait que j'aime cette farine), je ne les ai goutées que froides, à Kamakura. Peut-être en découvrirez-vous des meilleures. Celles que j'ai mangées se trempaient dans un bol de sauce, et se mangeaient comme ça. Là, je sais vraiment pas quoi vous dire de plus sur ces nouilles. A vous de me raconter vos expériences !

Les autres nouilles

Bien évidemment, les nouilles japonaises ne se limitent pas à ces 3 types de nouilles. Il y a, entre autres et parmi mes préférées, les yakisoba, qu'on fait plutôt sauter et dont on se sert aussi pour les mélanger aux "restes" des repas, parce qu'elles se marient parfaitement avec tout !

Allez, j'espère que je ne vous aurai pas donné trop faim ;)

Mata ashita !

jeudi 25 mars 2010

Le pouvoir sur les gens

Vous attendez sûrement la suite de l'article sur les nouilles. Désolé, mais je le ferai la prochaine fois. Aujourd'hui, j'ai envie d'exprimer mon mécontentement quant au CROUS et à ses services.

A l'instant, nous venons d'apprendre par le site du CROUS Aix-Marseille que la bourse du mois de Mars (qu'on attend depuis déjà une semaine) ne tombera que mi-avril. Aucune autre explication. Du coup, pas de sous. "Pas d'bourse, pas d'choco-bourse". Ça me donne envie de vous parler de ces gens qui travaillent dans l'administration.

Tous ces gens qui gèrent vos impôts, vos salaires, bref, qui s'occupent de la paperasse. Ces gens qui sont dans les strates administratives, incompréhensibles à tout être humain. De grands frustrés de la vie, qui sont dégoutés de finir dans un emploi aussi vide et inintéressant. Ils sont complètement hors de la réalité, perdus au milieu de leurs papiers, et ne savent qu'appliquer le règlement à la lettre. Ils rejettent justement cette frustration sur les autres, en leur pourrissant leur vie. Même si ces pauvres doivent en ce moment se dire "boh, c'est pas grave, ils en auront deux d'un coup", ils ne réalisent pas que pendant ce temps, on ne pourra pas manger. Idem pour ceux qui traitent les dossiers de bourse, par exemple : de par leur retard de traitement, on court un risque de ne pas pouvoir se loger l'année suivante.
Autre exemple, prenez un veilleur de nuit banal en cité U banale. Ce gars viendra taper chez vous à 4h du matin pour vous dire de rentrer votre poubelle, alors qu'il aurait pu le faire lors de sa première ronde, à 22h. Juste pour vous réveiller, pour le plaisir de faire chier. Il peut tout aussi bien vous mettre des avertissement injustifiés, et vous faire courir le risque d'être éjecté de la cité U. De la pure connerie gratuite.
Ces gens ont à mon goût beaucoup trop de pouvoir entre les mains. Et ce qui est encore pire, c'est qu'ils n'ont aucune idée de l'incidence que leurs actes auront sur les gens dont ils traitent les informations. Et s'ils le savent, ils sont encore pire. Ce sont les gens qui vont vous mépriser quand vous direz que vous ne comprenez pas pourquoi demander 4 photos d'identité pour une carte de bus.

Je ne propose pas de solutions à ces problèmes. Je ne pense pas pouvoir améliorer l'administration française. Je me contente de faire part de ma colère quant à ces gens qui n'ont aucune idée du pouvoir qu'ils ont entre les mains, et qui ne savent pas l'utiliser correctement, nous mettant constamment dans la merde.

vendredi 19 mars 2010

Les nouilles

Bonjour à tous !

Vous avez sûrement déjà entendu parler des nouilles japonaises, les ramen, qu'on mange souvent dans les mangas. Et bien ce ne sont pas des pâtes japonaises, mais chinoises ! Elles n'en restent pas moins délicieuses. Alors aujourd'hui, comme je suis frustré de ne pas pouvoir en manger, je vais essayer de compenser en vous parlant de toutes les sortes de nouilles qu'on peut trouver au Japon.
On a en gros trois types de pâtes principales : les udons, les soba, et les men.

Les Men :

D'origine chinoise donc, les mens sont faites de blés, et sont très fines. Ce sont elles qu'on utilise dans des plats comme les ramens ou les tsukemen. Voyons de plus près ce que sont ces deux plats :

Les ramen :

On vous sert directement les nouilles et leur accompagnement dans un bol, que vous vous empressez de manger parce que c'est super bon, mais très chaud. Vous trouverez souveent dans votre bol de ramen des nouilles (jusque-là tout va bien), des tranches de porc, des fois deux moitiés d'oeuf dur, trois feuilles de nori et quelques petits légumes dans le bouillon. Bien sûr, il est possible de tout mettre dans les ramen. Vous en trouverez aux crevettes, au boeuf,... Mais les plus répandus restent les tonkotsu (ingrédients cités au-dessus). Tous les ramen-shop sont différents, mais ils ont souvent plusieurs points communs, dont l'ambiance.
En fait, la plupart du temps, vous vous asseyez "au comptoir". Vous avez juste devant vous les cuisiniers en train de préparer les bols de ramen. L'un d'entre eux vient prendre votre commande, puis l'accroche sur une sorte de plateau devant les cuistots. Et vous voyez toute cette agitation pendant que vous êtes bien assis(e) tranquillement. Au premier coup d'oeil, on croirait que tout est fait à l'arrache, sans condition d'hygiène. On voit les chefs racler le bord de la marmite de viande, puis jeter les déchets par terre, prennent les pâtes à la main (des fois), foutent par terre ce qu'il y a en trop... On se demande même s'ils crachent pas dans le bouillon pour donner du goût. Alors qu'en fait, tout est fait pour le mieux : par terre se trouve une rigole qui, alimentée en eau, nettoie constamment l'espace de cuisine ; les déchets de viande non utilisés restent dans leur bouillon, et donnent du goût (et du gras) au bouillon qui servira pour les ramens ; les pâtes sont faites et égouttées avec une maîtrise phénoménale... Bref, tout est nickel.

On trouve aussi une autre sorte de ramen-shop : vous entrez, et vous faîtes face à une machine. Vous sélectionnez votre plat, payez la somme indiquée. Tombe ensuite un ticket que vous remettez au serveur, qui le remet aux cuistots, et vous font votre bol en moins de deux. Ces endroits proposent souvent du riz en accompagnement, des fois gratuit, des fois payant (mais 70 yens, une misère). Ces systèmes se retrouvent aussi dans les restaurants de tsukemen.

Les tsukemen :

Je ne suis allé que dans deux restaurants de tsukemen, donc je ne suis pas certain que ce que je vais vous expliquer soit vrai dans tous ces restaurants.
Les tsukemen se présentent sous forme d'un bol avec vos pâtes, et d'un bol avec votre bouillon. Vous prenez vos nouilles, le trempez dans votre bouillon (pas jusqu'en haut des nouilles, c'est ma vu !) et les mangez. Jusque-là, tout va bien, rien de plus banal. Mais attendez la suite.
Qu'il s'agisse d'un serveur ou d'une machine, vous choisissez non pas un plat (qui est le même pour tous, à l'exception qu'on peut choisir plus ou pas de nori si on veut), mais un nombre de personnes. Gné ? Oui, les tsukemen se servent en nombre de parts que vous mangerez. Le prix reste le même : que vous preniez une portion, deux, trois ou dix, le prix reste le même (700 yens où je suis allé). Mais alors, on a qu'à commander le max, puis on mange jusqu'à plus faim ! Et non, la feinte (et tout l'intérêt du jeu) est là : vous pouvez passer commande du nombre de portion que vous désirez. Mais si vous prenez plus qu'une portion pour deux (ce qui fait un repas normal, en fait), vous entrez dans le jeu. Vous vous engagez à tout manger. Si jamais vous n'y arrivez pas (et interdit de partager avec les copains), vous payez une pénalité : 700 yens par portion commandée au-dessus de deux. Imaginons que j'ai super faim, et que je me dise "Allez, je prends pour 4 personnes !" et que je ne finisse pas : je paierai alors 700*(4-2)=1400 yens de pénalité. Oui, ça fait un peu plus de 10 euros. Personnellement, j'ai mangé 3 rations, parce que je crevais la dalle. Mais attention je suis un gros (très gros) mangeur (surtout de cuisine japonaise). Ben j'ai eu du mal. Donc je vous conseille de vous limiter à 2 portions, 3 si vous avez vraiment très faim. Parce que ça cale.
Pour info, la plus grosse portion disponible là où je suis allé était pour 15 personnes. Pénalité de 9100 yens si vous ne mangez pas tout. Mais si jamais vous y arrivez, vous pourrez manger gratuitement à vie dans ce restaurant ! C'est là tout l'intérêt des restaurants de tsukemen.

La prochaine fois, je vous parlerai des Udon et des Soba. En attendant, ittadakimasu !! (bon appétit)

Mata ashita !

lundi 15 mars 2010

Durarara !!!





































Bon, me voilà de retour ("et merde, déjà"). Oui, mais c'est pour la bonne cause : je me dois, en tant que fan, de vous parler d'une nouvelle (enfin, 10 épisodes déjà dispos en streaming) série que je suis assidûment depuis sa sortie en janvier : Durarara !!!
D'ailleurs, cette série a provoqué beaucoup de remous dans le monde du fansub. Enfin, vous pourrez toujours la trouver gratuitement et légalement sur Dailymotion, grâce à Dybex qui la produit en simulcast. Mais revenons-en à l'oeuvre :

Vous avez peut-être entendu parler (ou même vu, ce qui est mieux) de Baccano!. Tiré d'un roman d'un auteur japonais, puis adapté en manga, pour ensuite l'être en anime, cet anime déchire. Et bien là, les réalisateurs de l'adaptation anime de Baccano! se sont affairés sur cet anime, qui lui aussi est adapté d'un manga qui est adapté d'un roman du même auteur que Baccano! à la base (Ryohgo Narita). Oui, ça en fait des coïncidences. Mais quand on connaît la maîtrise de la plume de l'auteur, et les prouesses dont est capable l'équipe d'animation, on ne peut que se réjouir. Et en effet, Durarara!!! est un franc succès.

Bon, un petit brin de scénario : nous sommes en 2010, à Tôkyô, ou plus exactement dans un de ses quartiers, Ikebukuro. Ce qui semble être le héros, Ryûgamine Mikado, vient de déménager en ville, rejoignant un ami d'enfance à lui, Kida Masaomi. Kida va lui faire découvrir ce quartier riche en rebondissements, en personnages hauts en couleurs et la fameuse légende urbaine du motard sans tête... Au programme, des frigos qui volent, des gens sans tête, des expériences pharmaceutiques, des cinglés, et des légendes irlandaises. Que demander de plus ? La manière de mettre ça en scène, pardi !

Alors que Baccano! se concentrait sur un clair-obscur axé autour d'un voyage entre les époques, Durarara!!! se déroule chronologiquement. Mais attention, on retrouve malgré tout la même incompréhension pendant les premiers épisodes. On a ici un clair-obscur qui est soumis aux personnages. Je m'explique : chaque épisode met en scène un personnage de l'histoire, qui va tour à tour rencontrer les autres protagonistes, et surtout nous montrer l'histoire du quartier selon son angle de vue. Bien que cette tendance s'estompe au fil des épisodes, cela permet de nous faire connaître tous les personnages de l'anime, s'y attacher (ou pas) et visualiser leur place dans le scénario (pas une mince affaire, ça).

C'est cette prouesse scénaristique qui, en plus de personnages originaux, glauques et mystérieux, fait la puissance de Durarara!!! Je ne saurai que vous le conseiller, encore et encore. Pour les non anglophones (vous êtes en retard les gens, on est dans l'ère de l'anglais) vous pouvez visionner les 7 premiers épisodes ici : Dailymotion de Dybex.
Pour les autres, qui ont pris la peine d'apprendre leurs verbes irréguliers, je vous conseille d'aller faire un tour sur le site Nyaatorrents (client BitTorrent requis) qui pullule d'anime récents, traduits par des teams anglaises (donc plus rapides que Dybex) dont Durarara!!! et d'autres que j'aurai le plaisir de vous faire découvrir (à l'occasion).

Mata ashita !